Radio Centre-Ville sens dessus dessous

Une conférence de presse convoquée jeudi matin (2 février) par des membres dissidents de la radio communautaire a pratiquement tourné à la foire d’empoigne.

Le conflit qui s’envenime depuis l’automne dernier à Radio Centre-Ville prend des allures de bataille rangée entre, d’un côté, des membres qui dénoncent la « dictature » imposée par la direction et, de l’autre, l’administration qui déplore une cabale interne menée par des « protestataires ». Aux prises avec de graves problèmes financiers, la radio multiculturelle est également en proie à de sérieuses dissensions internes qui se sont manifestées lors de la conférence de presse de cette semaine.

Une conférence de presse chaotique

Tour à tour des membres des équipes hispanophone, hellénique, francophone, haïtienne, chinoise et anglophone ont pris la parole pour décrier les irrégularités survenues lors de l’assemblée générale annuelle et pour dénoncer le climat toxique qui règne à la station depuis l’automne dernier.

Un membre de l’équipe arabophone, qui souhaitait davantage faire le point sur la crise financière de la station que sur le conflit interne, s’est quant à lui vu accorder puis retirer la parole pendant la conférence de presse dont la nature chaotique et tendue reflétait l’intensité et la complexité du conflit qui règne au sein de la station et qui a culminé lors de l’assemblée générale du 22 janvier.

Selon plusieurs témoignages, l’assemblée aurait été « paquetée » par des dizaines de personnes qui n’avaient aucun lien avec Radio Centre-Ville, comme le redoutaient les membres dissidents de la station dont la demande d’injonction avait pourtant été rejetée le mois dernier.
Une crise sans précédent
« On a vécu plusieurs crises et c’est la première fois que je vois une crise aussi aigüe », lance Marlène Rateau, membre de l’équipe haïtienne de la radio communautaire depuis 1992, qui s’oppose à la décision prise l’an dernier par le directeur général intérimaire, Wannex Lalanne, de vendre des heures de programmation pour renflouer les coffres de la station.
« Depuis que je suis à radio Centre-Ville, je n’ai jamais vu une telle situation », indique pour sa part Patrick Volny, membre de l’équipe francophone depuis 1997, qui déplore que le conflit dégénère en guerre de clans, notamment au sein de la communauté haïtienne.
Un dialogue rompu
« Nous sommes devant une déconstruction de la radio communautaire », prévient Mikhail Kappellas, membre de l’équipe hellénique et bénévole à Radio Centre-Ville depuis plus de 40 ans. Le vétéran de la radio communautaire s’inquiète du précédent que représente le retrait des heures de programmation animée par des bénévoles membres de la station au profit de producteurs externes qui y louent du temps d’antenne. Il dénonce également « le refus total du dialogue » de l’administration Lalanne qui n’a pas tenu compte du rejet de sa nouvelle grille de programmation par l’assemblée générale en décembre.
« Les gens peuvent ne pas être d’accord avec la direction que je propose », concède en entrevue téléphonique Wannex Lalanne, qui explique que son plan de sauvetage fait suite à un rapport d’analyse financière réalisé l’été dernier par la firme MCE Conseils.
Réfutant les témoignages concernant le noyautage de l’assemblée, il avance qu’au moins une quarantaine de nouveaux membres, représentant les « producteurs indépendants » responsables de 11 nouvelles émissions diffusées durant les heures d’antenne vendues l’an dernier, ont effectivement participé à l’assemblée et déplore que les « protestataires » aient quitté l’assemblée générale après l’élection du candidat René Pluviose, réputé être un partisan du controversé plan de sauvegarde de Wannex Lalanne, à la présidence du conseil d’administration.
À lire prochainement : Radio Centre-Ville : entre « dictature » et rébellion où nous tenterons de faire le point sur les tenants et aboutissants de cette crise sans précédent qui menace la survie de la seule radio communautaire multilingue de Montréal, fondée en 1972 et établie sur le boulevard Saint-Laurent.

Les erreurs de médication peuvent sembler occasionnelles, mais la plupart des erreurs peuvent être évitées. Divers médicaments sont utilisés pour concerner les infections de l’oreille, d’autres pour résoudre d’autres problèmes. Actuellement, douze pour cent des hommes de 40 à 70 ans étaient incapables de maintenir une érection pendant les rapports sexuels. Mais ce n’est pas une partie naturelle du vieillissement. Aujourd’hui, des articles variants ont été publiés sur Cialis pour les femme. De quoi parlent les scientifiques Cialis pour les femme? (Lire la suite Cialis pour les femme). Faible désir n’est pas la même chose quel l’impuissance, mais beaucoup de mêmes points qui étouffent une l’érection peut également réduire votre désir. Si vous avez des nuisances à arriver une érection, il est important de visiter un médecin certifié avant de poursuivre tout type de traitement. Enfin Kamagra peut également être utilisé pour résoudre d’autres plaintes comme déterminé par votre pharmacien.

Laisser un commentaire