L'INM s'associe à Espaces Temps pour la Nuit des débats

Le Plateau est aux premières loges de la Nuit des débats de Montréal qui se tiendra vendredi (24 mars).

Environ le quart des débats organisés dans le cadre de cette première édition internationale de la Nuit des débats, qui se déroulera également à Paris et Dakar, auront lieu sur le Plateau.
« Il y a un dynamisme ici qui n’est pas négligeable », souligne Vincent Chapdelaine, directeur d’Espaces Temps, l’incubateur d’innovation sociale à l’origine du projet de coworking coopératif Temps libre qui accueillera d’ailleurs deux débats dans le cadre de la Nuit des débats de Montréal.
Un partenariat naturel
L’Institut du Nouveau Monde (INM) s’est associé à Espaces temps dans le but de « dédoubler les efforts et [de] décupler la portée » de l’événement, explique la directrice générale de l’INM, Julie Caron-Malenfant en entrevue avec Pamplemousse.ca en marge de la conférence de presse de lancement de la Nuit des débats.
Espaces temps et l’INM sont en quelque sorte des partenaires naturels pour ce projet qui s’inscrit en lien direct avec la mission respective des deux organismes, soit, d’une part, d’aider les institutions et organisations à imaginer et à réaliser des projets innovants et, d’autre part, d’accroître la participation citoyenne.
« On se suit depuis des années, mais c’est la première fois qu’un fait un projet ensemble », note Vincent Chapdeleine. Depuis environ 2 ans, les deux organismes logent d’ailleurs à la même adresse, quoique sur deux étages différents, au 5605, de Gaspé.

Une programmation riche et diversifiée
C’est d’ailleurs au rez-de-chaussée du Carré de Gaspé, dans l’espace public de Temps libre que la directrice de l’INM qualifie de « lieu emblématique » de l’esprit de la Nuit de débats, que la programmation du 24 mars a été dévoilée.
Abordant des thèmes aussi diversifiés que le design urbain, le journalisme, l’art public, la santé, le racisme et la participation démocratique, les débats permettront de « réfléchir ensemble sur le vivre ensemble », souligne Julie Caron-Malenfant.
Dans son allocution pendant la conférence de presse de lancement de la programmation, Lionel Perez, responsable de la gouvernance et de la démocratie au comité exécutif de la Ville de Montréal, a fait allusion à un « riche patrimoine » et à une « longue tradition » de consultation publique et de démocratie participative, remontant jusqu’au premier maire de Montréal, Jacques Viger qui a participé au découpage électoral de 1828 ayant permis d’augmenter l’accès au suffrage des petits propriétaires canadiens-français.

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