Commerce local sur Mont-Royal : entre tradition et modernité

Malgré la tempête de neige qui s’est abattue sur la ville mardi, le La Tulipe était bondé pour la Soirée VIP des Bourses de l’Avenue.

Cette quatrième édition du gala annuel, organisé par la Société de développement de l’Avenue du Mont-Royal (SDAMR) avec le soutien de la Caisse Desjardins du Plateau et animé par la journaliste gastronomique et ancienne VJ de MusiquePlus et MuchMusic, Nathalie Richard, a été l’occasion de souligner les réalisations des commerces locaux.
Une rue commerciale riche en histoire
« La rue Mont-Royal, c’est un paquet d’histoires », a lancé l’animatrice en racontant qu’elle est passée par l’école de Louise Lapierre Danse (établie sur Mont-Royal depuis près de 45 ans)… et par les nombreux bars et restaurants de l’avenue!
Invité à prendre la parole en ouverture du gala pour présenter une dizaine de commerces établis sur Mont-Royal depuis plus de 50 ans, Léopold Turgeon, président-directeur général du Conseil québécois du commerce de détail qui organise la semaine prochaine le sommet HOP!, a salué « l’exploit » que représente la longévité de certains commerces locaux.
Entre Tony Papas (fondé en 1900), la Bijouterie J. Omer Roy (1919), la quincaillerie DeLorimier (1933), la Binerie Mont-Royal (1938), la Taverne Normand (1941), le Verre Bouteille (1946), le tailleur Gérard Mayeux et fils (1946), l’animalerie Paul (1956), la bijouterie Diplomate (1965) et Mont-Royal Hot-Dog (1965), une dizaine de commerces cumulent… plus de 500 ans d’existence sur Mont-Royal!
Le marketing électronique maintenant récompensé
Résolument contemporain, le gala des Bourses de l’Avenue a ajouté cette année aux trois catégories habituelles (Jeune entreprise, Implication locale/Développement durable et Commerce de l’année), une quatrième bourse dans la catégorie E-Marketing.
« C’est de plus en plus important pour les entreprises de sortir de la rue, note le directeur général de la SDAMR Charles-Olivier Mercier. C’est un grand défi pour les petites entreprises », ajoute-t-il. L’association qui a toujours été une pionnière en matière de formation des commerçants a d’ailleurs développé un volet de formation sur le marketing électronique et l’usage des réseaux sociaux dans le commerce de détail.
Bien que le commerce en ligne continue de représenter une part faible (mais croissante) de l’ensemble des ventes au détail, la numérisation de l’expérience de magasinage est l’une des principales tendances à surveiller en 2017, estime la journaliste économique de La Presse canadienne, Linda Nguyen.
Alors que près des deux tiers des clients du commerce de détail font désormais du prémagasinage en ligne, la présence en ligne des commerces doit au cœur des préoccupations, estime Jean-Pierre Szaraz, stratège en médias sociaux chez Farfelu, finaliste dans cette nouvelle catégorie.
« Ça fait partie de la mise en marché », explique celui qui a réussi à faire franchir au commerce familial le cap des 9000 abonnés sur Facebook, soit une augmentation d’environ 1000 % depuis un an.
Lire aussi : L’excellence du commerce local récompensée sur Mont-Royal.
[NDLR : La SDAMR est un client publicitaire du journal, mais cet article n’a été ni commandé ni payé par l’annonceur.]
[NDLR 2 : Une erreur s’était glissée dans la première version de ce texte : le commerce identifié à tort comme la quincaillerie Omer J. Roy (1919) est en fait la bijouterie J. Omer Roy. Toutes nos excuses!]

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