Centre des femmes : appel aux nouvelles arrivantes

Le Centre des femmes de Montréal cherche à desservir davantage les femmes immigrantes.

« On essaie de les rejoindre », explique Johanne Bélisle, directrice générale du Centre des femmes de Montréal qui œuvre depuis près de 45 ans auprès des nouvelles arrivantes dans la grande région métropolitaine. « On sait qu’il y a des besoins à travers Montréal », ajoute la directrice qui souligne qu’en 2015 son équipe d’intervenantes est venue en aide à plus de 1 400 femmes immigrantes en provenance de plus de 80 pays.
Faciliter l’intégration
Le programme d’intégration pour les nouvelles arrivantes est offert depuis la fondation du centre en 1973.
« C’est vraiment une préoccupation pour nous », insiste Johanne Bélisle qui précise que les services sont offerts par une équipe multilingue (français, anglais, espagnol, arabe et créole) à laquelle des traductrices bénévoles peuvent se joindre pour répondre à des besoins dans d’autres langues. « C’est vraiment tout un volet destiné aux nouvelles arrivantes », explique-t-elle.
Les intervenantes proposent des rencontres individuelles avec les femmes immigrantes, notamment pour les accompagner dans leurs démarches de recherche d’emploi. Des rencontres sont également organisées en groupe pour permettre aux nouvelles arrivantes d’échanger sur diverses thématiques. Au besoin, les femmes peuvent également consulter des avocates bénévoles pour les aider avec leurs démarches en immigration.
Des services adaptés aux défis
Selon le profil sociodémographique de l’arrondissement, environ une personne sur quatre est issue de l’immigration et environ le tiers de la population immigrante est arrivée au Canada depuis dix ans ou moins.
Or, les femmes immigrantes nouvellement arrivées font souvent face à des défis spécifiques. Elles ont parfois des difficultés à avoir accès aux soins de santé, notamment pour accoucher gratuitement à l’hôpital, et elles sont souvent plus vulnérables aux problèmes de violence conjugale.
« C’est sûr qu’elles vivent beaucoup d’isolement », indique Johanne Bélisle. « Ici, elles retrouvent un semblant de famille. Elles ont accès à tous ces services sous le même toit. »

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