L’école d’été de l’Institut du Nouveau Monde (INM) se déroulera à compter de mercredi dans les locaux de l’École nationale d’administration publique (ENAP).
La directrice générale de l’INM, Julie Caron-Malenfant, souligne qu’il s’agit là d’un « événement phare » pour le réputé organisme d’éducation civique dont les bureaux sont situés au 5605 de Gaspé. « C’est la pièce maîtresse de nos activités », lance-t-elle au sujet de l’événement de 4 jours qui rassemblera de 300 à 400 jeunes des quatre coins du Québec autour du thème Génération d’impact.
Engagement et transformation sociale au programme
Au fil d’une série d’ateliers participatifs, conçus sur mesure selon sept profils de participation citoyenne établis (Innovation, Artistique, Entrepreneuriat, Exploration, Communication, Leadership participatif et Mobilisation), de tables rondes, de rencontres et de conférences, le programme de l’école d’été est destiné a servir de « bougie d’allumage » pour favoriser la participation civique des jeunes inscrits, explique la directrice générale de l’INM. Pour les jeunes déjà engagés et mobilisés, l’école d’été offre des « occasions de réseautage » incomparables, ajoute-t-elle.
« Notre objectif, c’est de permettre aux jeunes de réfléchir à des enjeux qui les touchen », explique Julie Caron-Malenfant. Des changements climatiques à la crise migratoire, en passant par le creusement des inégalités et les enjeux de vivre ensemble, le programme de cette 14e édition de l’école d’été s’attaque à des problèmes d’actualité dont les ramifications sont à la fois globales et locales.
On en’st pas en train de dépoussiérer de vieilles affaire », lance la directrice générale de l’INM qui souligne par exemple que la conversation entre le professeur émérite de philosophie à l’Université McGill, Charles Taylor, et la psychologue spécialisée en relations interculturelles à l’Université de Montréal, Rachida Azdouz, sur les 10 ans de la Commission Bouchard-Taylor font écho à un vif débat contemporain sur le vivre ensemble et le racisme systémique.
Un événement ancré localement
Bien qu’il s’agisse d’un événement d’envergure panquébécoise, l’école d’été se déroule carrément au œeur du Platea », note Julie Caron-Malenfant qui souligne que les participants à l’événement pourront profiter des (rares) moments libres au programme pour découvrir la vie de proximit » de ce quartier réputé pour son dynamisme et son caractère innovateur.
Parmi la longue liste d’intervenant-e-s et de personnalités publiques participant à l’école d’été notons la présence de plusieurs personnalités engagées localement comme la fée du Mile En », Patsy Van Roost, l’intervenante chez Exeko, Marie Paule Grimaldi, le directeur général de Diversité Artistique Montréal, Jérôme Pruneau et l’administrateur de l’organisme Mémoire du Mile End et auteur du livre Histoire du Mile End, Yves Desjardins.
Luce Vallières, cofondatrice et directrice du développement pour la Maison de la photo de Montréal dont les bureaux sont établis à la coopérative de travail Temps Libre, sera pour sa part l’artiste en résidence pour toute la durée de l’école d’été. La photographe réalisera uneœeuvre participative intitulée L’impact des filtre », destinée à mettre en lumière comment divers filtres teintent nos perspectives sur l’actualité.
Bien que les inscriptions en ligne soient fermées, l’INM acceptera des inscriptions de dernière minute en personne à compter de 18 heures mercredi En marge des activités réservées aux jeunes qui participent à l’école d’été, une conférence publique de l’écrivain et militant Alexandre Jardin, fondateur du mouvement Bleu Blanc Zèbre, aura lieu jeudi (10 août) à 19 h 30.
Pour plus de renseignements sur les billets et tarifs, consultez le site de l’INM.