La politique de stationnement présentée cette semaine par l’administration Coderre semble, pour l’instant, faire l’unanimité.
Autant les opposants aux politiques de stationnement de l’Arrondissement du Plateau-Mont-Royal que les élus de Projet Montréal saluent la révision du stationnement à Montréal proposée par la Ville, quoique pour des raisons différentes.
Avant-même la divulgation du projet de politique, qui doit faire l’objet d’un vote au conseil de ville du 25 janvier, le maire du Plateau, Luc Ferrandez, saluait certains des éléments comme la modulation des tarifs des parcomètres en fonction de l’achalandage.
« Monsieur Ferrandez aura été le précurseur de la centralisation du stationnement, écrivait pour sa part sur sa page Facebook le Comité des résidents et des gens d’affaires du Petit-Laurier, fer de lance de l’opposition aux politiques de stationnement de l’arrondissement. Par son entêtement, il a fait réagir la ville centre. Les arrondissements pourront le remercier. Entre temps, le comité remercie la ville centre de ce premier pas. »
Le Conseil régional de l’environnement (CRE) de Montréal voit lui-aussi d’un bon œil la nouvelle politique. « Cette politique constitue un bon test pour les engagements climatiques du Maire de Montréal, affirmait le CRE dans un communiqué émis au lendemain du dévoilement de la politique. En effet, la conférence des nations unies sur le climat, 21 COP, a été l’occasion pour Montréal de faire part de ses engagements climatiques visant à terme la carboneutralité et l’édification de Montréal comme ville modèle du développement durable. Le transport étant une clé majeure de l’atteinte de cet objectif à Montréal, la politique de stationnement est fondamentale. »
Cette unanimité de toutes les parties à saluer la politique du stationnement a de quoi surprendre qui suit les débats acrimonieux autour de la question sur le Plateau. Reste à voir si elle se maintiendra lors des consultations publiques qui doivent débuter l’an prochain.