la vérité crue se réconcilie tant bien que mal avec la réalité en déni d’elle-même quand l’histoire et la mémoire s’accordent sur le fait que le sang qu’on a sur les mains et celui qui bat dans nos cœurs coule de la même source de vie dans la nuit des temps qui coure entre un passé qu’on ne peut pas plus réécrire qu’oublier et un présent qui ne demande qu’à se porter garant de l’avenir des premiers peuples comme des derniers du berceau aux sépulcres des civilisations d’hier et d’aujourd’hui où la barbarie et l’humanité sont les deux faces cachées d’une même médaille