Après avoir atteint leur objectif initial de 10 000 $ en moins d’une semaine, les Amis du Champ des possibles espèrent doubler la mise d’ici la fin de leur campagne de sociofinancement, le 10 avril.
Lancée au début de mois, la campagne des Amis du Champ des possibles vise à redonner au groupe une certaine marge de manœuvre financière. En effet, l’organisme s’était trouvé à la fin de l’an dernier à court de fonds pour poursuivre son projet de décontamination et de mise en valeur de la biodiversité aux abords de la voie ferrée du Canadien Pacifique.
Les Amis du Champ des possibles ont donc misé sur une campagne de sociofinancement pour renflouer ses coffres via la plateforme Ulule.
« Cette campagne-là, c’est l’occasion d’aider l’organisme à être autonome financièrement », lance la coordonnatrice au développement du Champ des possibles, Caroline Magar.
Les Amis du Champ assurent la cogestion d’une ancienne friche industrielle du Mile-End avec l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal depuis plusieurs années, mais n’avait jusqu’à présent bénéficié de pratiquement aucune aide financière directe de l’administration locale. Lors du dernier conseil d’arrondissement, le conseiller du district Mile-End, Richard Ryan, avait annoncé une contribution pouvant aller jusqu’à 15 000 $ de la part de l’arrondissement pour relancer l’organisme.
« Ça a fait un effet de levier », souligne Caroline Magar qui indique qu’un montant de 5 000 $ avancé par l’arrondissement dès le départ de la campagne a permis de soulever un certain engouement. Avec 20 jours à faire à la campagne, les contributions ont ralenti, mais les Amis restent confiants : « C’est assez classique dans une campagne de sociofinancement qu’il y ait un creux au milieu », assure la coordonnatrice au développement.
Elle espère toutefois que les contributions reprendront bientôt pour permettre aux Amis d’atteindre leur objectif de 20 000 $ qui, avec la contribution supplémentaire de 10 000 $ de l’arrondissement, permettrait d’assurer une stabilité financière à l’organisme pour la prochaine année, en attendant de trouver d’autres sources de financement récurrentes.