Aucun éclair de génie pour fendre le ciel
De ce dimanche sombre de poésie à écrire
Ne reste que la folie invitante d’une scène
Ouverte comme les coeurs sinistrés
Aux idées qui vont ou qui viennent
Sans ordre ni autre direction que le hasard
Qui passe entre les vers
Dans une arène où les filets se tissent
Sur des métiers sans avenir soudain
Émergent les vocations qui ne se cherchent pas
Les sens dont on hérite de nos erreurs
Réparées dans nos décombres propices
À des réinventions qui n’attendent plus
Des heures perdues dans les failles silencieuses
Où la grandiloquence des canons est vaine
Plus de questions que les réponses ne trouvent
Pleurent les enfants perdus de l’amour
Nos cimetières catastrophes en jachère
Font naitre des possibles sans issue claire
Et ravivent les rêves qu’on oublie parfois
Au détour de nos hésitations certaines
Rien ne sert de savoir les vérités ignorantes
Pourquoi ne pas cueillir les victoires
Qui sommeillent par delà nos spectacles achevés
Écrit sur un coin de table, ce poème est un collage composé d’idées recueillies lors d’une soirée Lis le poème! au Bistro ouvert en février.
2 réponses sur “Poème du dimanche”
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