Pour sa cinquième édition, la St-Jean dans le Parc prendra d’assaut le parc La Fontaine les 23 et 24 juin.
Après avoir organisé trois éditions dans le parc Laurier, en collaboration avec l’Association pour la promotion des arts dans le Plateau, et une édition dans le parc Pélican à Rosemont l’an dernier en remplacement de l’Autre Saint-Jean, l’Auguste théâtre installe ses pénates dans le plus grand parc du Plateau.
« Ça a grossi tellement », souligne Tammy Hurteau, adjointe au directeur général de l’organisme qui est également à l’origine de Noël dans le parc, un festival hivernal lancé en 1991 au parc Lahaie.
Un lieu chargé d’histoire
En plus d’offrir davantage de place pour les festivités, le retour des célébrations de la Saint-Jean au parc La Fontaine revêt un caractère « symbolique », reconnaît Tammy Hurteau.
Rappelons que c’est à l’occasion du défilé de la Saint-Jean-Baptiste en 1901 que le parc Logan a été rebaptisé parc La Fontaine. C’est également au parc la Fontaine que s’est déclenchée l’émeute de la Saint-Jean 1968, le fameux Lundi de la matraque, qui a marqué l’histoire de la fête nationale du Québec.
Véritable « emblème du Plateau et de Montréal », selon Tammy Hurteau, le parc La Fontaine est l’endroit tout indiqué pour tenir cette grande fête qui s’inscrit cette année sous le signe de l’inclusivité, telle que décrite par Gérald Godin son poème La lingua sola.
La fête pour tout le monde
« On tenait à faire une journée plus familiale et une journée plus party », indique Tammy Hurteau. En plus des spectacles à grand déploiement en soirée, l’événement propose ainsi des activités à caractère historique et culturel pour les petits et les grands durant le jour.
« La programmation n’a jamais été aussi éclatée » se réjouit Tammy Hurteau. « On priorise beaucoup, beaucoup la relève », ajoute-t-elle en précisant qu’en plus de retrouver des têtes d’affiche comme Canailles, Alaclair Ensemble et Fanny Bloom, on pourra découvrir des groupes émergents comme le Winston band.