Le Centre hospitalier universitaire de Montréal entend maintenir des services sur le site de l’Hôtel-Dieu après le déménagement de l’hôpital au centre-ville.
Afin d’évaluer les besoins des résidents de Ville-Marie, d’Outremont et du Plateau Mont-Royal qui composent la clientèle locale de l’Hôtel-Dieu, la direction du CHUM a lancé une consultation publique le mois dernier. Cette consultation culminera lors d’un forum de discussion qui se tiendra mardi prochain (14 mars).
Services ambulatoires et cliniques externes
« Pour le moment, l’Hôtel-Dieu conserve sa vocation santé », explique Joëlle Lachapelle, conseillère en communication au CHUM qui rappelle que les services hospitaliers actuellement offerts à l’Hôtel-Dieu seront transférés au nouveau CHUM au plus tard d’ici la fin de l’année 2017.
Ayant eu la confirmation du ministère que des services de santé pourront être maintenus dans les installations de l’Hôtel-Dieu au mois jusqu’en 2021, la direction du CHUM a élaboré un projet de centre ambulatoire pour répondre aux besoins de la population locale.
Ces services s’ajouteraient aux cliniques externes de cardiologie et d’endocrinologie et de l’Unité hospitalière de recherche, d’enseignement et de soins sur le sida (UHRESS) et des bureaux administratifs qui doivent être hébergés dans les locaux de l’Hôtel-Dieu après le déménagement.
Pour des problèmes de santé requérant des soins intensifs ou des soins d’urgence, les patients devront, à compter de l’an prochain, se tourner vers les autres composantes du CHUM au centre-ville ou à l’hôpital Notre-Dame.
L’avenir à long terme de l’Hôtel-Dieu toujours en suspend
Rien n’a encore été décidé concernant la réaffectation des installations de l’Hôtel-Dieu après 2021. L’automne dernier, la direction du CHUM a fait preuve d’une certaine ouverture par rapport au projet de Communauté Hôtel-Dieu qui est le fruit de plusieurs années de mobilisation et de concertation locale.
« Un point de convergence se dégage, c’est vraiment la vocation publique du site », note Joëlle Lachapelle qui précise que la décision de réaffecter ou non les installations de l’Hôtel-Dieu appartient toutefois au ministère de la Santé et des Services sociaux.