Alors que la 3e édition du festival MURAL se termine dimanche, nous esquissons un bilan avec la directrice générale de la Société de développement commercial du boulevard Saint-Laurent (SDBSL), Tasha Morizio.
Deux semaines après PAVÉ POÉSIE, une foire commerciale à saveur culturelle organisée par la Société de développement de l’avenue Mont-Royal (SDAMR), c’était au tour de la Main de se transformer pour quelques jours en un espace public qui met à l’honneur la créativité et l’art urbain, et ce pour le plus grand bonheur des commerçants, des résidents et des passants.
Depuis le 4 juin, le boulevard Saint-Laurent est fermé à la circulation entre Sherbrooke et Mont-Royal pour laisser place au festival MURAL, un festival d’art public qui s’étale sur 11 jours et qui a attiré près d’un million et demi de visiteurs, selon les chiffres publiés par l’agence LNDMRK, le producteur de l’événement.
Il s’agit d’une augmentation significative par rapport à la première édition de l’événement qui avait ameuté environ 800 000 personnes en 4 jours. « Les commerçants sont très, très contents », affirme Tasha Morizio en entrevue téléphonique avec Pamplemousse.ca.
Il est trop tôt pour faire un bilan des retombées économiques du festival, mais la directrice générale de la SDBSL assure que plusieurs commerçants connaissent actuellement leurs meilleures journées en terme de ventes. La fermeture de la rue à la circulation automobile « ajoute de l’achalandage » dans les commerces de la Main, se félicite Tasha Morizio qui précise qu’il s’agit de la seule fermeture de rue prévue pour l’année 2015.
Le partenariat avecLNDMRK pour la tenue du festival MURAL est une façon pour la SDBSL de positionner le boulevard Saint-Laurent, comme un « pôle de créativité » essentiel, en plus d’être l’artère centrale de Montréal et d’être l’une des rues commerciales les plus importantes sur le Plateau qui tire relativement bien son épingle du jeu comparativement à d’autres grandes artères comme la rue Saint-Denis.