Des résidents dénoncent les conditions de vie épouvantables de la rue Saint-Dominique, souvent considérée comme la ruelle du boulevard Saint-Laurent.
Une porte-parole des Amis de la rue Saint-Dominique, Amy Lilien, s’est présentée devant les élus lundi dernier pour exprimer le désarroi de ces citoyens.
Vandalisme, trafic de drogues, amoncellement d’ordures et circulation de camions lourds sont le pain quotidien des résidents qui appellent l’arrondissement à agir immédiatement « pour améliorer la rue et les trottoirs ainsi que les conditions de vie sur Saint-Dominique, entre la rue Sherbrooke et la rue Avenue des Pins ». Une pétition en ligne, lancée il y a un mois, a déjà recueilli près de 200 signatures.
Le comité demande également à l’arrondissement d’élargir le projet de revitalisation de la rue Prince-Arthur à la piétonnisation de la rue Saint-Dominique.
« Ils veulent dépenser deux millions de dollars pour la rue Prince-Arthur », rappelle Lucie Moreau, une résidente impliquée dans les Amis de Saint-Dominique. « Il y a des choses qu’on pourrait faire [sur Saint-Dominique] qui ne coûtent pas grand-chose. »
La résidente dit être en contact avec la conseillère d’arrondissement pour le district Jeanne-Mance, Christine Gosselin, qui s’est engagée à rencontrer rapidement le comité pour évaluer la situation. « C’est une situation structurellement difficile », avait expliqué le maire d’arrondissement Luc Ferrandez, lors de la séance du conseil d’arrondissement. Le maire souligne que la rue Saint-Dominique sert d’accès aux camions de livraison de nombreux commerces ayant leur façade sur le boulevard Saint-Laurent et que la piétonnisation de la rue ne peut donc être envisagée.
« Ça va prendre une série de petites solutions », a indiqué le maire, qui souligne qu’il est possible à court terme d’augmenter la fréquence et le nombre d’inspections pour les problèmes de salubrité en attendant de trouver une solution permanente.