La 20e édition de Nuit Blanche sur Tableau Noir prendra d’assaut l’avenue du Mont-Royal sur 2,6 kilomètres du 27 au 30 août.
Le directeur général de la Société de développement de l’Avenue du Mont-Royal (SADMR), Charles-Olivier Mercier, rappelle que l’événement, fondé en 1995 par son prédécesseur, Michel Depatie, a ouvert la voie à une nouvelle forme de foires commerciales qui s’appuie sur une programmation culturelle digne d’un festival pour créer « une ambiance festive » et « ajouter de l’unique » à l’expérience de magasinage.
Des événements comme Pavé Poésie et le Festival Mural sont nés de cette nouvelle mouvance qui cherche à marier la promotion du commerce de proximité et l’animation culturelle de rue. « Les deux se combinent, les deux se nourrissent », soutient le directeur général de la SDAMR qui investira cette année environ 250 000 $ dans la production de l’événement, financé en partie par le fonds de dynamisation des artères commerciales.
L’impact économique positif pour les commerçants, à la fois à court terme et à long terme, justifie l’investissement selon Charles-Olivier Mercier qui lance que « ça prend une maudite bonne raison de fermer une rue ». La SDAMR ne dispose pas de statistiques précises sur l’impact pour les commerces d’un événement comme la Nuit Blanche sur Tableau Noir, mais assure que certains commerçants y dégagent des bénéfices qui leur permettent de faire face aux nombreux défis auxquels ils font face.
Même si l’Avenue du Mont-Royal est l’une des artères commerciales les plus dynamiques à Montréal et affiche l’un des plus bas taux d’inoccupation commerciale, les commerçants n’ont pas la vie facile. « C’est dur en ce moment », souligne Charles-Olivier Mercier qui constate que les contrecoups de la crise économique de 2008 se font encore sentir dans certains secteurs, alors que d’autres font face à des transformations en profondeur.
En augmentant l’achalandage et les ventes pendant quelques jours, la Nuit Blanche vient ainsi donner un coup de pouce aux commerçants qui n’est pas de trop.