Les insulaires parlent aux insulaires

Les insulaires parlent aux insulaires. C’est autour de ce leitmotif que s’est articulée la portion radio poétique de mon travail de terrain réalisé depuis la fin août dans le cadre de mon reportage sur l’adaptation aux changements climatiques aux îles-de-la-Madeleine.

En attendant de faire le tri dans tout le matériel journalistique que je ramène avec moi, je rassemble ici quelques bribes de ce que j’ai produit et diffusé à CFIM et dans Le Radar pendant mon séjour de quatre semaines aux îles :

  1. En raison de son éloignement et de son isolement géographique, l’archipel est un réservoir unique de biodiversité. Le criquet des îles est une manifestation parmi d’autres de l’incroyable richesse de la faune et de la flore insulaire.
  2. Confrontées à des défis majeurs en matière de transition énergétique, les îles sont un laboratoire pour explorer de nouvelles façon de penser la production et la consommation d’électricité et, plus largement, la construction et la rénovation de bâtiments.
  3. Situé au confluent de nombreux courants marins en plein milieu du golfe, les plages de l’archipel sont également un témoin important des enjeux liés à la pollution plastique dans le Saint-Laurent, mais aussi de ceux liés à la gestion des déchets terrestres.
  4. En première ligne des aléas résultant de l’érosion et de la submersion cotières, la population des îles fait face à des événements climatiques extrêmes. Ces événements, de plus en plus fréquents et violents, causent de graves dommages matériels, mais ils ont aussi des impacts humains pour les personnes sinistrées qui doivent apprendre à cultiver une grande résilience.

Je reviendrai sur tout ça – et sur tout le reste! – quand j’aurai pris le temps de traiter les nombreuses heures d’entrevues que j’ai eu le privilège de réaliser avec des gens d’un bout à l’autre de l’archipel, de La Grave à la pointe de Grande-Entrée! Merci aux insulaires qui m’ont accordé leur confiance et qui m’ont généreusement offert leur parole. Je vous donne la mienne que j’en ferai bon usage en m’y replongeant, une fois de retour sur le continent!