L’ancienne chef de l’opposition au conseil municipal de Montréal, Louise Harel, donne son appui à la candidate au poste de conseillère de Ville dans De Lorimier.
Louise Harel dit avoir eu « un coup de cœur pour Linda Gauthier », l’ex-présidente du Regroupement des activistes pour l’inclusion Québec (RAPLIQ), qui a été la première à se porter candidate pour Équipe Coderre sur le Plateau en vue des élections municipales du 5 novembre.
Pas d’appui pour Équipe Coderre
L’ex-députée péquiste, qui a dirigé Vision Montréal à l’Hôtel de Ville de Montréal de 2009 à 2013, tient à préciser qu’il s’agit d’« un appui personnel » et non d’« un appui d’équipe ».
« Je n’appuie pas de parti », insiste celle qui s’était lancée dans la mêlée de la course à la mairie de Montréal en 2013, contre Denis Coderre et Richard Bergeron (alors chef de Projet Montréal, aujourd’hui candidat d’Équipe Coderre dans Ville-Marie). Pour illustrer sa neutralité partisane, elle dit avoir contribué financièrement à la campagne de Benoît Dorais, candidat à la mairie du Sud-Ouest pour Projet Montréal, et d’Elsie Lefèvre, candidate d’Équipe Coderre comme conseillère de Ville dans Villeray.
Louise Harel souligne que la « pugnacité » dont Linda Gauthier a fait preuve à la tête du RAPLIQ en ferait une redoutable conseillère d’opposition. Si elle reconnaît que la virulence avec laquelle Linda Gauthier a défendu le dossier de l’accessibilité universelle à l’échelle montréalaise « dérange », il s’agit à son avis de « la seule façon de changer les choses ».
De bons mots pour Valérie Plante
« Durant toute cette campagne, je me suis tenue très, très loin des prises de position », dit l’ancienne élue qui refuse de donner son appui formel à la candidate de Projet Montréal à la mairie de Montréal, Valérie Plante, qui, contre toute attente, lui avait ravi son siège dans Ville-Marie en 2013.
« Nos relations, après ma défaite, ont tout de suite été assez cordiales », souligne toutefois Louise Harel, qui dit apprécier l’« ouverture » dont fait preuve Valérie Plante en ouvrant la porte de son éventuel comité exécutif à l’opposition. « J’apprécie la campagne qu’elle mène », confie celle qui a été la première femme à assumer le rôle de chef de l’opposition à la Ville de Montréal.
Ayant connu les joutes partisanes à l’Assemblée nationale du Québec, Louise Harel se dit favorable au style de gestion non « adversorial », plus collégial, mis de l’avant par Valérie Plante qui, selon les derniers sondages, a des chances de devenir la première femme à occuper le poste de maire de Montréal.