Malgré les réinvestissements annoncés dans le dernier budget provincial, le sous-financement et la surpopulation dans les écoles du Plateau demeurent problématiques.
Ainsi, La Presse rapportait cette semaine que l’école pré-scolaire et primaire Laurier est infestée de souris, alors que le Journal du Plateau indiquait que l’école Paul-Bruchési dépassait de plus de 20 % sa capacité d’accueil.
Cette situation semble d’ailleurs emblématique d’un problème de surpopulation dans les écoles montréalaises dont Le Devoir faisait état ce matin.
Lance et compte pour l’école Jeanne-Mance
C’est dans ce contexte que se tiendra le 17 avril l’événement-bénéfice L’éducation ça compte, lance pour Jeanne-Mance organisé au profit de l’école Jeanne-Mance via la fondation de la Commission scolaire de Montréal (CSDM).
« On va faire une partie de hockey pour financer les activités de base qui sont coupées par le gouvernement », explique le maire de l’arrondissement, Luc Ferrandez, qui sera de la partie dimanche en compagnie du comédien de la série Lance et compte, Marc Messier, du président du conseil d’établissement de l’école Jeanne-Mance, Léon Coupal, et du député de Mercier, Amir Khadir.
Ce dernier a d’ailleurs profité de son temps de parole à l’Assemblée nationale du Québec la semaine dernière pour annoncer l’événement et dénoncer les effets des compressions budgétaires dans le réseau de l’éducation publique : « Les maigres annonces de réinvestissement en éducation du dernier budget ne sortiront malheureusement pas les écoles des graves problèmes engendrés par les compressions successives des dernières années. En ce moment, le gouvernement libéral mène la vie dure au réseau public d’éducation », a déclaré le député qui sera devant le filet dimanche face à l’équipe de Luc Ferrandez.
De nouvelles suppressions de postes à venir?
Malgré un réinvestissement annoncé de 70 millions de dollars, la CSDM prévoit encore abolir la moitié des postes d’orthopédagogues dans les écoles montréalaises selon des documents obtenus par Radio-Canada
Or, les efforts budgétaires à la CSDM des dernières ont déjà causé la suppression de nombreux postes de professionnels dans les écoles publiques, notamment en psychoéducation et en éducation spécialisée, une situation dénoncée par les syndicats durant les négociations du secteur public l’automne dernier.