La décision de l’arrondissement du Plateau d’aménager une traverse piétonne à l’intersection de la rue Napoléon et de l’avenue du Parc-LaFontaine est saluée de toute part, mais beaucoup reste à faire.
« Il s’agit de la seule intersection qui n’est pas munie d’une traverse piétonne à l’ouest du parc La Fontaine, explique le conseiller de ville pour le district Jeanne-Mance, Alex Norris. C’est une incongruité qu’on corrige. » Il ajoute que c’est d’ailleurs à la hauteur de la rue Napoléon que se trouve la principale entrée à l’ouest du parc qui mène notamment à l’Espace La Fontaine et au Théâtre de Verdure.
« C’est un petit pas », avance le président du regroupement Avenir Parc La Fontaine, Denis Méthé.
Le regroupement, fondé au printemps dernier dans le but de protéger et mettre en valeur le parc La Fontaine en privilégiant l’engagement de la communauté, compte une dizaine de membres actifs à l’heure actuelle. L’organisation se prépare pour des consultations publiques à venir sur le futur plan directeur.
Pour une vue d’ensemble
« On a plusieurs propositions d’ensemble », avance Denis Méthé qui souligne la problématique de la question de l’accès au parc.
Félix Gravel, urbaniste de formation et responsable des campagnes transport, GES et aménagement du territoire au Conseil régional de l’environnement de Montréal (CREM), partage cette préoccupation pour « la problématique d’ensemble ».
Il invite ainsi la Ville de Montréal à « repenser les abords des grands parcs » et de reconnaître ces parcs comme des « cœurs piétons ».
Revoir l’aménagement de l’avenue du parc-LaFontaine
« C’est encerclé de mégaboulevards, fait remarquer Félix Gravel au sujet du parc La Fontaine qui est notamment bordé par Sherbrooke et Papineau. Ça ne peut pas rester comme ça. »
De l’avis général, la configuration de l’avenue du parc-LaFontaine située entre les rues Rachel et Sherbrooke doit être revue. Il faut dire qu’elle n’est pas sans rappeler celle du tronçon accidentogène de l’avenue du Parc à hauteur du parc du Mont-Royal
« Il va falloir repenser tout cet axe-là », convient le conseiller Alexandre Norris, qui reconnaît que les conflits d’usage sont courants entre piétons, vélos et véhicules routiers, en particulier à l’intersection de la rue Rachel et de l’avenue du parc La Fontaine.
Le regroupement Avenir Parc La Fontaine se rencontre d’ailleurs cette semaine pour préciser ses propositions dont certaines porteront sur les voies de circulation automobile qui entourent le parc.