La direction CIUSSS du Centre-sud de Montréal assure que l’avenir du centre de réadaptation Lucie-Bruneau (CRLB) n’est pas menacé par la réorganisation en cours.
« La survie du CRLB n’est aucunement menacée », affirme Marie-Claude Roussin, responsable des communications du centre.
La décision controversée de fusionner le CRLB, l’Institut de réadaptation Gingras-Lindsay (IRGLM) et l’Institut Raymond-Dewar est « tout sauf une fusion administrative », ajoute la directrice adjointe du continuum en déficience physique, 1re, 2e et 3e ligne au CIUSS, Nathalie Charbonneau.
La directrice y voit « une opportunité de rapprochement clinique » entre les trois établissements spécialisés dans différents domaines liés à la réadaptation et qui permettra d’assurer « une fluidité clinique ».
Cette opportunité avait déjà été identifiée en 2011 et a fait l’objet de consultations auprès des usagers-partenaires et des employés impliqués dans les différents comités opérationnels du CIUSS, affirme Nathalie Charbonneau. La décision a été prise en mars, soit peu de temps avant l’adoption de la Loi 10 sur l’organisation du système de santé québécois.
De l’incertitude
« C’est sûr que ça crée de l’incertitude en ce moment », convient Nathalie Charbonneau qui espère trouver un moyen de rassurer le comité d’usagers qui réclament un moratoire sur tout transfert de services vers l’IRGLM. « Certaines informations, au moment où on se parle, ne sont pas encore connues », reconnait Marie Claude Roussin.
Sans garanties du maintien de la nature et de la qualité des soins, « aucun service ne sera transféré » promet Nathalie Charbonneau qui admet être encore en train d’analyser les données à ce sujet.
« On est évidemment préoccupés », assure la directrice qui fait face à une mobilisation importante des usagers du CRLB et de la communauté qui craignent perdre l’accès à des services en réadaptation dans l’est de l’Île.
« C’est une institution, Lucie-Bruneau », avait déclaré la conseillère de ville pour le district De Lorimier, Louise Mainville, suite à la conférence de presse du 16 décembre, en ajoutant que le démantèlement éventueldu centre pourrait avoir un impact sur le Programme particulier d’urbanisme (PPU) du Plateau Est.