Boycott Indigo Books

Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) ; tels sont nos leviers pour faire plier, craquer et céder l’appareil d’apartheid et la machine génocidaire d’Israël.

Les sanctions relèvent de la responsabilité légale et morale de nos gouvernements face aux violations répétées du droit international et du droit humanitaire par Israël qui demeurent impunies depuis des décennies.

Le désinvestissement est du ressort des institutions et des entreprises qui financent et soutiennent, directement ou indirectement, les innombrables crimes de guerre et crimes contre l’humanité perpétrés par Israël dans son effort incessant d’expansion coloniale qui passe par l’occupation et l’annexion illégales des territoires occupés.

Le boycott reste donc le seul outil directement entre les mains de la société civile d’ici et d’ailleurs pour faire pression sur Israël.

C’est pourquoi, en marge de la manifestation de la Coalition du Québec urgence Palestine du 26 janvier, nous avons tenu une action de perturbation dans le cadre de la campagne Boycott Indigo Books. Cette action était dédiée à la mémoire de Hind Rajab, qui aurait eu 6 ans hier si elle n’avait pas été tuée le 29 janvier 2024, alors qu’elle essayait de fuir l’assaut génocidaire d’Israël sur Gaza.

Quel rapport avec Indigo books? En  2005, la PDG de Indigo Heather Reisman et son mari Gerry Schwartz ont créé la fondation HESEG qui encourage les étrangers à s’engager dans l’armée israélienne et à poursuivre leurs études en Israël. Depuis 20 ans, les revenus d’Indigo financent ainsi indirectement la violence coloniale d’Israël à travers la fondation HESEG qui jouit du statut d’organisme de bienfaisance au Canada, malgré le fait que le soutien à des activités militaires à l’étranger soit contraire aux règles de l’agence du revenu du Canada.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Indigo a été parmi les premières cibles du mouvement BDS au Canada, en 2006.

Boycotter Indigo, c’est participer à un mouvement de solidarité internationale comme celui qui, combiné à des sanctions et à un désinvestissement, a fini par venir à bout du régime d’apartheid en Afrique du sud, en 1994.

N’achetons plus le silence au prix de la paix : boycottons Indigo, boycottons Israël!