Vision zéro : entre la clarté et le flou

La Ville de Montréal se penchera sur la cohabitation entre usagers vulnérables et véhicules lourds dans le but d’améliorer la sécurité routière.

Passée largement inaperçue, l’annonce faite il y a une semaine s’inscrit dans le cadre de la stratégie Vision zéro annoncée par la Ville de Montréal l’automne dernier qui vise à réduire à zéro le nombre d’accidents avec blessures ou les décès dans les rues de la métropole.
Particulièrement important sur le Plateau qui est traversé par plusieurs artères dangereuses, l’enjeu des collusions entre poids lourds et usagers du transport actif a fait l’objet de débats l’an dernier, à la suite de la publication de données inquiétantes par la direction de la santé publique de Montréal.
Récupération politique?
Signe que les hostilités électorales sont déclenchées, l’opposition officielle a sauté sur l’occasion pour dénoncer un certain opportunisme de l’administration Coderre. La conseillère du district De Lorimier et porte-parole de Projet Montréal en matière de transport actif, Marianne Giguère, accuse l’équipe Coderre de « récupérer le travail » des partis d’opposition, notamment sur la question de la sécurité du déneigement.
En revoyant la discussion devant la Commission des transports, l’administration Coderre retarde du même fait la mise en place immédiate de changements proposés par l’opposition comme l’installation de protections latérales sur les camions de déneigement, une situation que déplore Projet Montréal.
« On tourne en rond et on ne produit rien de concret », s’indigne Marianne Giguère qui estime que la Vision zéro s’incarne davantage dans des actions comme la réduction des limites de vitesse sur les artères adoptée récemment sur le Plateau que dans des consultations publiques comme celles annoncées par la Ville de Montréal.
De l’action réclamée
« Il faut que cette commission-là aboutisse sur des propositions concrètes », insiste pour sa part Suzanne Lareau, présidente-directrice générale de Vélo Québec qui a participé l’an dernier à la fondation d’une coalition pour le transport actif. « On fait la Vision zéro ou on ne la fait pas », tranche la cycliste invétérée qui plaide pour un réaménagement sécuritaire des infrastructures routières, pour des limitations de vitesse et pour le développement du réseau cyclable et de rues piétonnes.
Au lendemain du congrès vélo d’hiver qui se tenait cette année à Montréal, Suzanne Lareau reconnaît tout de même que « la Ville a fait des efforts » louables en matière de cyclisme hivernal, notamment en introduisant des pratiques de déneigement adaptées sur les pistes cyclables comme le déploiement d’une déneigeuse à balai rotatif avec applicateur de saumure.
La révolution ne se fait pas un un jour
Développée en Suède il y a 20 ans, l’implantation de la Vision zéro en Amérique du Nord est encore relativement récente, souligne la directrice du nouveau Laboratoire piétons et espace urbain à l’INRS, Marie-Soleil Cloutier.
« Les différents plans adoptés n’en sont qu’à leurs débuts, mais les résultats ne pourront qu’être favorables dans les prochaines années », observe-t-elle dans un premier billet de blogue publié sur le site Veille action.
« On a un retard phénoménal par rapport à d’autres villes en Amérique du Nord », note pour sa part Marianne Giguère qui appelle la Ville à faire plus dès maintenant pour améliorer la sécurité des usagers vulnérables.
Montréal pourrait par exemple s’inspirer de la Ville de d’Oakland qui a réduit de 40 % les collisions entre cyclistes et automobilistes et éliminé les accidents impliquant des piétons sur un tronçon d’une dizaine de blocs d’un artère majeure qui été complètement redessiné l’an dernier.

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