Radio Centre-Ville : entre « dictature » et « rébellion »

Une grave crise financière et organisationnelle menace la survie de Radio Centre-Ville, la radio communautaire multilingue de Montréal, fondée en 1972.

Déchiré par un conflit polarisé entre un groupe de membres et la direction, l’avenir de la station demeure incertain. Alors que la situation ne cesse de s’envenimer, les parties restent campées sur leurs positions… et sur leurs versions des faits.
Plan de sauvetage ou de sabordement?
« La situation est sous contrôle », assure pour sa part le nouveau président du conseil d’administration, René Pluviose, membre de Radio Centre-Ville depuis 1994, élu lors de l’assemblée générale annuelle du 22 janvier. Selon lui, la vente d’heures d’antenne dégage des revenus d’environ 10 000 $ par mois qui, combinée à d’autres revenus comme la location éventuelle de bureaux ou du local au rez-de-chaussée, permettront d’éponger une partie du déficit, estimé à plus 600 000 $ dans un rapport d’analyse réalisé l’été dernier par la firme MCE conseils.
Autorisée par le directeur général intérimaire, Wannex Lalanne, l’automne dernier, la vente de temps d’antenne a été rejetée par les membres lors d’une assemblée spéciale en décembre. René Pluviose, qui a lui-même proposé cette solution lors d’une l’assemblée générale en septembre, affirme que les membres avaient accepté le principe, mais que la secrétaire de l’assemblée avait omis de l’inscrire au procès-verbal.
« Jamais on n’a dit qu’on acceptait la vente des heures », affirmait pourtant la semaine dernière Marlène Rateau, une ancienne présidente du CA de Radio Centre-Ville, lors d’une conférence de presse houleuse, jeudi dernier. Selon un autre ancien président de la radio communautaire, Mikhail Kapellas, le plan de sauvegarde mis en place par le directeur intérimaire se résume à « se vendre pour se sauver », ce qui revient à saborder l’esprit de la radio communautaire. Il rappelle que plusieurs autres pistes de financement avaient été proposées, mais qu’aucune suite n’a été donnée par l’administration Lalanne.
Un problème de participation ou de démocratie?
« Il n’y a pas de dialogue », reconnait René Pluviose qui rejette toutefois le blâme sur l’intransigeance des membres de certaines équipes linguistiques qui refusent de participer aux efforts de redressement financier. « Ça ne peut pas continuer comme ça », tranche-t-il, sans préciser comment il entend rétablir un climat plus serein au sein de la station. S’il admet avoir envoyé aux partisans de l’administration Lalanne une lettre les invitant à se mobiliser en grand nombre pour « battre l’adversaire », lors de l’assemblée annuelle du 22 janvier, il nie avoir cherché à noyauter l’assemblée.
Dénonçant pour leur part un manque de transparence et de consultation de la part de l’administration Lalanne, les membres de plusieurs équipes linguistiques dissidentes souhaitaient déloger le directeur intérimaire et son conseil d’administration, qu’ils accusent d’imposer une dictature. « Nous ne sommes plus des membres, nous sommes “l’adversaire” », déplorait en conférence de presse Patrick Volny, un animateur de longue date à la station qui aurait même reçu des menaces de mort l’intimant de quitter la radio.
En l’absence de toute tentative de médiation, la crise à radio Centre-Ville ne cesse de s’aggraver et rien ne laisse présager une résolution prochaine du conflit qui menace la survie de la seule station de radio communautaire multilingue de Montréal.

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