Pendant la période des fêtes, Pamplemousse.ca passe en revue les petits et grands moments de l’année écoulée. Aujourd’hui : l’éducation.
Marquée par des mobilisations sans précédent du secteur de la petite enfance et de l’école publique, l’année 2016 a mis en lumière l’importance d’une éducation de qualité et accessible, et ce, dès le plus jeune âge.
Les CPE sur le pied de guerre
En début d’année, les Centres de la petite enfance (CPE) du Plateau montaient au front contre des compressions annoncées par le gouvernement du Québec. Semaine après semaine, chaîne humaine après chaîne humaine, la mobilisation allait rapidement prendre de l’ampleur et le milieu ira jusqu’à ressortir les casseroles en guise de protestation.
Dans l’adversité, le CPE Villeneuve continue à aller de l’avant avec son projet de seconde installation dans la future Coop Mile-End qui doit remplacer le bâtiment abandonné de l’École des premières lettres.
L’école publique en difficulté
La situation difficile dans les écoles publiques se fait sentir jusque dans les résultats au classement des écoles de la Presse.
Malgré les difficultés, l’implication continue des parents et du personnel mène à des initiatives uniques, comme la forêt urbaine de l’école F.A.C.E.
L’éducation sous toutes ses coutures!
D’autres initiatives éducatives sont dignes de mention.
Un programme de Vélo Québec, réalisé en partenariat avec des écoles locales, permet de sensibiliser les jeunes cyclistes à la sécurité routière.
Le centre Turbine propose quant à lui des ateliers d’art pour favoriser l’intégration des réfugiés syriens dans leur milieu d’accueil.
Spécialiste des approches pédagogiques destinées à améliorer l’inclusion sociale, la cofondatrice d’Exeko, Nadia Dugay, a pour sa part été nommée au comité exécutif de la Commission canadienne de l’UNESCO.
Alors qu’à l’Université de Montréal, un cours de politiques urbaines se penche sur le cas du Plateau, l’U pop investit divers lieux du Plateau avec ses séries d’ateliers gratuits.