Le Syndicat des fonctionnaires municipaux, affilié au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), procédera lundi à une grève légale de 24 heures.
Dans la foulée d’une grève tournante de 37 jours, s’échelonnant entre le 25 janvier et le 1er mars, les 8 000 cols blancs de la Ville de Montréal seront par ailleurs en grève générale le 1er mars.
La Ville et le Syndicat ont convenu devant la Commission de relations de travail, récemment fusionnée à la Commission des lésions professionnelles pour former le nouveau Tribunal administratif du travail (TAT), d’une entente de services essentiels, mais la grève affectera tout de même un certain nombre de services de l’arrondissement lundi prochain.
« Les bibliothèques et la maison de la culture, le bureau Accès Montréal du rez-de-chaussée et le comptoir des permis au 5e du 201 de l’avenue Laurier E., ainsi que les arénas seront fermés pendant la journée et le bain libre dans les piscines sera annulé », indique l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal sur son site Internet.
Une négociation qui achoppe depuis quatre ans
La Ville de Montréal et le syndicat des cols blancs sont en négociation depuis 2011 concernant le renouvellement de la convention collective à la Ville de Montréal qui achoppent notamment sur la question de la rémunération globale, mais aussi sur les congés et les régimes d’assurances.
En trame de fond de ce conflit de travail se trouve également la question des régimes de retraites de employés municipaux qui a fait l’objet réforme imposée par le gouvernement du Québec par le biais d’une loi adoptée en décembre 2014.
La Ville de Montréal est par ailleurs en voie de terminer de verser les ajustements salariaux destinés aux employés municipaux en vertu du règlement sur l’équité salariale. Il y a trois ans, Montréal avait renoncé à contester une décision de la Commission de l’équité salariale qui invalidait l’interprétation de la Ville de la Loi sur l’équité salariale.