Rentrée au Carrefour Marguerite-Bourgeoys

Comme l’ensemble du milieu communautaire, le Carrefour Marguerite-Bourgeoys prépare sa rentrée automnale.

Le centre d’éducation populaire, qui a pour mission de sortir les aînés de l’isolement et de favoriser la socialisation par l’apprentissage, s’apprête en effet à lancer sa programmation de cours, de conférences et d’activités mensuelles pour les personnes âgées de 50 ans et plus résident sur le Plateau.
Dans une très forte proportion, « ils vivent seuls », souligne la directrice générale du Carrefour Marguerite-Bourgeoys, Mylène C. Archambault. En effet, selon un sondage interne réalisé en février 2015, plus de 75 % des membres habitent seuls et plus du tiers consacrent au-delà de 30 % de leurs revenus pour se loger. Près du quart d’entre eux disent considérer leur situation financière comme fragile.
Les services du Carrefour permettent donc à ses quelque 178 membres de sortir de l’isolement en participant à des activités de formation, à des fêtes et ainsi qu’à des sorties organisées à coût modique. L’inscription aura lieu les 3 et 4 septembre aux coût entre 35 $ et 50 $ et la carte de membre, disponible au prix de 10 $, donne accès à des rabais sur les activités offertes tout au long de l’année.
Grâce à un financement obtenu de la part d’une fondation privée, le Carrefour pourra également offrir des services d’accompagnement pour les aînés en perte d’autonomie, similaires à ceux offerts par les Accordailles.
L’équipe, qui compte deux employés, accueillera donc, à compter de septembre, un troisième employé. « Nos professeurs sont des bénévoles », précise la directrice de l’organisme, qui souligne l’implication de certains d’entre eux depuis de nombreuses années.
Le Carrefour Marguerite-Bourgeoys, qui est membre de la CDC Action solidarité Grand Plateau, est financé à hauteur de 30 % de son budget par le Programme de soutien aux organismes communautaires (PSOC), dont l’enveloppe a jusqu’ici échappé aux compressions imposées par le gouvernement Couillard. « On a été chanceux, ce n’est pas coupé », soupire Mylène C. Archambault.
Une coalition d’organismes communautaires québécois œuvrant en santé et services sociaux (OCASSS), réunis sous la bannière de la campagne Je tiens à ma communauté> Je soutiens le communautaire, dénonçait d’ailleurs en avril dernier le faible taux d’indexation accordé cette année par le Ministère de la Santé et des Services sociaux dans le cadre PSOC.