Développement économique et commercial : un départ et une arrivée

Une nouvelle commissaire au développement économique de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal est entrée en poste cette semaine, trois mois après le départ de l’ancien titulaire du poste, Martin Belzile.

Pamplemousse.ca a appris que c’est Vanessa Huppé-Hart qui a hérité de l’épineux mandat de soutenir le développement économique sur le Plateau.

Vanessa Huppé-Hart
Photo: LinkedIn

Ancienne agente de développement à la CDEC Centre-Sud/Plateau Mont-Royal, une institution disparue dans la foulée de récentes restructurations administratives, la nouvelle commissaire est une personne « capable de concilier les différents intérêts », assure la conseillère d’arrondissement Marie Plourde, porte-parole de Projet Montréal en matière de rues commerciales et membre du conseil d’administration de la Société de développement commercial (SDC) Pignon rue Saint-Denis.
Bien qu’elle n’ait eu aucun mot à dire dans le processus de sélection pour le remplacement de Martin Belzile, qui est aujourd’hui coordonnateur au développement à la Ville d’Alma, la conseillère se réjouit de voir une personne qui connaît bien le territoire et les enjeux prendre le relais.
« C’est un poste essentiel », ajoute Marie Plourde, qui souligne que l’emploi vient avec la double responsabilité de soutenir le milieu d’affaires local, d’une part, et, d’autre part, de servir de « courroie de transmission » entre l’arrondissement et les partenaires de développement économique que sont les sociétés de développement commercial et les associations de commerçants.
Travaux rue Saint-Denis, et après?
Alors que les travaux sur Saint-Denis suscitent leur lot de craintes (et d’espoir), le directeur de la SDC Pignons rue Saint-Denis, Joël Pourbaix, a annoncé récemment qu’il quittera ses fonctions en mars.
« Ce n’est pas un timing idéal, pendant les travaux », convient Marie Plourde qui reconnaît par ailleurs que « la rue Saint-Denis va mal ».
La conseillère en profite pour réitérer que l’arrondissement souhaiterait voir la Ville-centre accorder un crédit de taxe aux commerçants touchés par des travaux.
Elle insiste par ailleurs pour dire que les problèmes de la rue Saint-Denis n’ont, à son avis, rien à voir avec les mesures d’apaisement de la circulation et des restrictions de stationnement. « C’est la rue la plus accessible et c’est celle qui souffre le plus », souligne Marie Plourde qui déplore que la Ville n’ait pas profité du grand chantier qui débute sur Saint-Denis pour repenser la rue de fond en comble, notamment en matière d’équilibre de l’offre commerciale.
« C’est maintenant qu’il faut penser l’après », lance la conseillère qui accuse l’administration Coderre de n’avoir aucun plan pour l’avenir de la rue Saint-Denis.

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