Créalunch propulsée par les Dragons

L’entente conclue avec Caroline Néron dans le cadre de l’émission Dans l’œil du dragon n’est pas encore signée que Créalunch en voit déjà les retombées.

La jeune entreprise de prêt-à-manger, qui a lancé ses activités il y a moins d’un an, a vu son volume de commandes décuplé suite au passage des deux cofondateurs de Créalunch à la populaire émission de Radio-Canada la semaine dernière.
Depuis l’entente conclue avec la PDG des boutiques Caroline Néron, entreprise qui figure au 123 rang du palmarès des 500 plus grandes PME du Québec du journal Les Affaires, Créalunch a connu un sursaut de popularité sans précédent.
Explosion de la demande
« C’est la folie! », s’exclame Valentin Millet qui explique qu’il ne se passe pas 5 minutes sans que le téléphone ne sonne. Les recettes de ventes progressent de façons exponentielles, avoisinant maintenant les 10 000 $ par semaine, estime le jeune entrepreneur.
Anticipant une croissance de la demande avant même leur passage aux Dragons, les cofondateurs de Créalunch ont profité de la fermeture du commerce voisin au printemps pour agrandir ses locaux situés sur l’avenue du Parc juste au nord de Mont-Royal.
« On sentait que ça allait grimper », explique Valentin Millet qui n’avait toutefois pas vu venir l’explosion de la demande depuis quelques jours.
Bon nombre de nouvelles demandes proviennent de l’extérieur de la région métropolitaine qui est, pour l’instant, la seule à être actuellement desservie par Créalunch. Le transport des produits surgelés sur de plus longues distances représente d’ailleurs un « casse-tête » pour l’entreprise qui étudie déjà les offres de différents distributeurs.
Commerce de proximité 2.0
Le développement de l’entreprise s’inscrit dans une tendance au renouveau du commerce de proximité qui accorde une importance tant à la présence en ligne qu’à la présence sur rue. Et bien qu’elle envisage une expansion prochaine hors de Montréal, Créalunch entend demeurer une entreprise locale qui contribue à améliorer son milieu.
« La rue est très mal en point dans le coin où on est, observe Valentin Millet. On espère la dynamiser. »