À la recherche de solutions pour le développement commercial

La rue Saint-Denis est au cœur des débats sur le développement commercial des grandes artères.

La SDC Pignons rue Saint-Denis organisait d’ailleurs vendredi dernier une conférence sur la vitalité des artères commerciales montréalaises avec le coordonnateur de projets à la Fondation rues principales, Olivier Legault, et le professeur titulaire au Département de marketing de HEC Montréal, Jacques Nantel.
Ce dernier avait affirmé la semaine dernière que la situation du commerce semble se stabiliser sur le Plateau, contrairement à ce qu’affirment les détracteurs de l’administration Ferrandez.
« Ça m’a rassuré », confie le commissaire au développement économique de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, Martin Belzile, qui tire des conclusions similaires d’un recensement des commerces de rue dont les résultats doivent être rendus publics sous peu.
« Les faits saillants et l’analyse comparative avec 2014 du recensement 2015 sont complétés », explique Martin Belzile qui doit présenter les données aux gestionnaires et aux élus de l’arrondissement ce jeudi.
Il relève qu’il n’y a pratiquement aucun local inoccupé sur Laurier Est, relativisant les impacts des nouvelles restrictions de stationnement sur le commerce dans le Petit Laurier.
Selon lui, ni la crise ni les solutions ne relèvent exclusivement des politiques locales de l’arrondissement. « Il y a peut-être d’autres enjeux. C’est une combinaison de facteurs », précise le commissaire au développement économique.
Il souligne par exemple que la hausse du taux de chômage au Québec et le ralentissement économique observé à l’échelle du Canada ont des impacts directs sur l’économie locale, en particulier sur le secteur de la restauration qui compte pour environ un quart du secteur commercial sur le Plateau.
L’annonce de la création du complexe 15-40 à Ville Mont-Royal ne l’inquiète pas outre mesure. « Je ne pense pas que ça va avoir un impact majeur », prédit Martin Belzile qui rappelle que la majorité de la clientèle des commerces de proximité provient d’un rayon de cinq ou six kilomètres.
À lire prochainement : l’ancien directeur de la Société de développement du Boulevard Saint-Laurent, Glen Castanheira, part en mission internationale pour étudier les solutions au retard de Montréal en matière de développement commercial.