La gentrification chasse les locataires confirme une étude

Les hausses de taxes liées à l’embourgeoisement forcent rarement les propriétaires à quitter leurs quartiers, mais elles chassent effectivement les locataires.

C’est la conclusion d’une étude américaine qui s’est penchée sur les données détaillées du recensement aux États-Unis entre 1987 et 2009.
Les résultats tendent à indiquer que si « la pression sur les taxes foncières peut causer le déplacement involontaire de propriétaires de maisons », ils démontrent que « la gentrification déplace directement les locataires », peut-on lire dans le résumé de l’enquête publiée l’automne dernier dans la Urban Affairs Review.
Éclairer le débat
Recensée la semaine dernière par le spécialiste en études urbaines Richard Florida dans CityLab, l’étude apporte un éclairage intéressant sur les débats en cours sur la gentrification dans les quartiers centraux des grandes villes nord-américaines qui, comme le Plateau-Mont-Royal, s’embourgeoisent à grande vitesse.
Selon l’étude, les locataires sont deux fois plus susceptibles d’être forcés à quitter leur quartier que les propriétaires. La gentrification serait ainsi un facteur de déplacement aussi important que la perte d’une allocation de logement ou qu’un divorce.
Comprendre les mécanismes de la gentrification pour agir efficacement
« Les mécanismes de la gentrification agissent différemment sur les locataires à long-terme et les propriétaires de maisons », observe par ailleurs Richard Florida, car elle se traduit pour les premiers par des hausse des loyers et un risque accru d’éviction, alors qu’elle représente pour les seconds une opportunité de revente à plus-value augmentée.
Les propriétaires ne sont forcés de vendre leur habitation que « lorsque les taxes foncières accaparent un pourcentage extraordinairement élevé de leurs revenus », note enfin Richard Florida. Le spécialiste conclut qu’il est temps qu’il est grand temps de développer « une politique de logement axée sur les locataires à faibles revenus qui font face aux coûts de logement les plus élevés — et aux plus grand risque d’être déplacé par la gentrification. »

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