INFORMATION ET SOCIÉTÉ

Tantôt intermédiaire et relai de la parole ou de l’action des autres derrière le micro ou la caméra, tantôt scripteur et acteur de sa propre conscience, Simon Van Vliet réfléchit le monde immédiat en racontant les histoires qui font l’Histoire .

Partant d’une perspective critique, son travail s’inscrit dans une posture intellectuelle, éthique et esthétique de résistance, de remise en question et d’opposition vis-à-vis l’évidence (souvent trompeuse) du sens commun et la logique (souvent absurde) de l’ordre établi.

Empruntant aux codes de la médiation culturelle et scientifique, du documentaire ou du récit pour faire place à des narrativités et à des réflexivités subjectives, il cherche à rendre compte des enjeux sociaux contemporains du point de vue des gens dont les trajectoires de vie individuelles ou collectives sont affectées directement ou indirectement par les bouleversements en cours de notre monde.

En plus de mettre en lumière les enjeux et défis vécus sur le plan humain, sa démarche cherche à mettre en perspective les aspects scientifiques, culturels et sociaux des problèmes de notre époque.

Parcours et pratiques journalistiques

Simon Van Vliet fait ses premiers pas dans les médias étudiants au cours des années 2000. D’abord au journal Nos Vies d’Anges et à CRSL, la radio de campus du Cégep de Saint-Laurent, puis à la radio de l’Université du Québec à Rimouski.

Il anime et réalise ensuite le magazine radiophonique hebdomadaire MAIS, l’émission qui tient l’antenne de mai 2009 à janvier 2016 sur les ondes de CISM 89,3 FM, la radio communautaire et de campus de l’Université de Montréal.

Élu au conseil d’administration de l’Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ) en 2012, il y occupe tour à tour le poste de trésorier (2012-2015), de président (2015-2018) et de vice-président (2018-2019).

Il s’implique également au sein de la Coopérative de journalisme indépendant qui édite le journal Ensemble de 2012 à 2016.

En 2015, devient reporter sur le Plateau Mont-Royal pour le réseau de journaux hyperlocaux Pamplemousse.ca, dont il pilotera la tentative de relance en coopérative en 2018-2019.

En 2019, il est désigné comme représentant des journalistes au conseil d’administration de la Société québécoise de gestion collective des droits de reproduction — COPIBEC. De 2020 à 2023, il siège au bureau de direction de COPIBEC à titre de trésorier.

En septembre 2020, il se joint à l’équipe du Journal des voisins, où il occupe le poste de journaliste aux affaires civiques et enquêtes (2020-2022), puis d’éditeur (2022-2023).

À titre de journaliste pigiste, il collabore avec des médias généralistes et spécialisés locaux, nationaux ou internationaux, et ce, tant en presse écrite que dans les médias électroniques.

Parcours et pratiques de recherche sociale et d’action collective

À partir de l’automne 2002, Simon Van Vliet s’implique dans l’Association étudiante du cégep de Saint-Laurent (AECSL). Il est élu secrétaire à l’interne à l’automne 2002, avant d’être embauché au Service d’information, d’archives et de messagerie de l’AECSL, d’abord à titre adjoint à l’exécutif (2003-2004), puis d’archiviste (2004-2005). Il siège, par ailleurs, à titre de représentant étudiant, au conseil d’administration du collège.

C’est là qu’il fait ses premiers pas dans le domaine du syndicalisme étudiant, entre autres en s’initiant à l’animation d’assemblées plénières et délibérantes lors du mouvement de grève générale illimitée du printemps 2005.

Ayant échoué l’automne suivant à obtenir la présidence de l’Association générale des étudiants du campus de Rimouski (AGECAR) dans une élection l’opposant à un chaise vide (!), il se rabat sur un poste de trésorier qu’il assume en 2005-2006.

Il obtient rapidement ses premiers mandats comme assistant de recherche à l’UQAR et participe, entre 2006 et 2008, à des projets de recherche menés par la Chaire de recherche sur la forêt habitée, par l’Unité de recherche sur le développement territorial durable et la filière éolienne ainsi que par la Chaire de recherche du Canada en développement régional et territorial.

En 2009-2010, il réalise à titre d’auxiliaire de recherche une étude sur la mise en commun des ressources dans le secteur culturel au Québec dans le cadre des travaux du Groupe de recherche sur les organismes culturels et communautaires de HEC Montréal.

À partir de 2013, il participe à une lutte locale en vue de rétablir le caractère naturel et sauvage d’une ancienne emprise de voie ferrée dans le quartier Marconi-Alexandra à Montréal. Dans ce cadre, il organise avec les AmiEs du parc des Gorilles des activités de mobilisation environnementale, civique et communautaire autour de la réappropriation et de la renaturalisation du site.

Il s’engage également dans des activités de recherche, d’interprétation et de mise en valeur de l’histoire locale et du patrimoine urbain, humain et naturel du secteur, ce qui l’amène entre autres à présenter un mémoire à la Commission sur la culture, le patrimoine et les sports de la Ville de Montréal dans le cadre de la cadre de la consultation publique sur la mise en valeur des ensembles industriels d’intérêt patrimonial en 2021.

En 2020, il se joint à l’équipe du comité logement de Plateau Mont-Royal pour y prendre en charge un projet de recherche-action sur les évictions et les reprises de logements dans l’arrondissement. Il signe notamment un mémoire sur le sujet déposé en juin 2020 et collabore à un rapport du Collectif de recherche et d’action sur l’habitat (CRACH) publié en décembre 2020.

En 2021, il participe avec ArtExpert.ca à la réalisation d’un diagnostic sur la gouvernance des Ateliers Belleville.