Portes ouvertes chez ECTO pour la rentrée

Cette fin de semaine, l’espace de travail collectif ECTO ouvre les portes de son nouveau bureau sur Mont-Royal.

Le 5 à 7 mensuel de la coopérative a été devancé pour coïncider avec l’événement Nuit Blanche sur Tableau Noir, la grande vente trottoir organisée par la Société de développement de l’Avenue du Mont-Royal (SDAMR).
Le 27 août à compter de 17 h, ECTO organise un apéro spécial où l’auteur et journaliste Jean-Benoît Nadeau présentera des trucs et astuces tirés de son Guide du travailleur autonome 3.0, publié en 2014 chez Québec-Amérique.
« Pour nous, c’est la vraie rentrée », lance Diane Ouellet, cofondatrice d’ECTO qui travaille comme pigiste en communication, en mise en marché et en gestion de projets dans le secteur culturel.
Du 27 au 30 août, ECTO installera un Espace lounge en plein air et tiendra des journées portes ouvertes à sa nouvelle adresse du 936, Avenue du Mont-Royal Est, où la coopérative a emménagé au printemps. Le coût des bureaux de la Place Roy était « devenu trop lourd économiquement », explique Diane Ouellet qui se réjouit d’avoir trouvé une nouvelle localisation en plein cœur du Plateau.
Les nouveaux locaux d’ECTO peuvent accueillir jusqu’à 40 travailleurs et l’achalandage quotidien des bureaux est d’environ 20 personnes par jour. « Il y a des gens qui résident sur le Plateau », mais aussi des travailleurs qui habitant dans d’autres arrondissements, souligne Diane Ouellet.
« C’est assez varié », précise-t-elle en notant que la clientèle d’ECTO est composée de travailleurs autonomes œuvrant dans divers secteurs d’activités, de chercheurs, d’artistes, d’organisateurs d’événements, etc.
La coopérative héberge également des microentreprises comme le Percolab qui propose divers services d’innovation sociale et organisationnelle.
Fondé en 2008, ECTO est l’un des premiers espaces de co-working à Montréal qui visait à offrir une alternative au travail à domicile pour les travailleurs indépendants. « Il y avait surtout des bureaux d’affaires, se rappelle Diane Ouellet. Ce qu’on voulait c’était vraiment une formule flexible. » À l’époque, les travailleurs autonomes montréalais avaient dû se battre en cour pour défendre leur droit d’établir leur bureau à domicile sans devoir obtenir de certificat d’occupation. Aujourd’hui, une tendance au co-working semble se dessiner.
Selon un profil économique réalisé par la Ville de Montréal 2014, 15 % de la population active du Plateau est composée de travailleurs autonomes, soit environ 5 % de plus que sur l’ensemble du territoire montréalais.